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C'est un bonheur pour moi de vivre dans mon nouvel environnement!

Vivre ici dans ce hameau de la commune de Plouégat-Guerrand à 15 km de Morlaix (10mn en voiture) c'est retrouver le calme au milieu des champs. Nous sommes aussi à quelques kilomètres des plages de Plestin-les-Grèves et de Locquirec.

Mon compagnon est agriculteur. La maison était suffisamment grande pour y accueillir mon espace atelier/bureau sous les toits.

Nous aménagerons plus tard la salle d'expo. En attendant, je suis heureuse de pouvoir travailler dans la calme et la sérénité. J'ai pu aussi aménager un bureau ainsi qu'un espace de stockage pour les toiles.

Vivre ici, c'est aussi renouer avec mes racines. Mes parents étaient agriculteurs à Botsorhel, petite commune de 470 âmes environ. J'avais 7 ans quand ils ont loué leur ferme. J'y ai vécu toute mon enfance. C'est là que j'ai commencer à peindre mes premiers paysages à la gouache "sur le motif..

"L'adulte que je suis n'a jamais oublié l'enfant qu'il fut..." . Je sais l'importance des racines!

Petit méli-mélo de photos...

"Lostanvern Botsorhel", gouache 1976

"La Diva s'en va aux champs", huile... 2018

Ma nouvelle maison "aux myosotis" (l'une de mes fleurs préférées!)

La Diva vous dit son bonheur de vivre dans son nouvel environnement!

Huile sur toile format 46x55 cm ©Steva Adagp Paris 2018

La Diva s'en va au champ, huile sur toile 46x55 cm (en cours)

Première toile peinte dans mon nouvel environnement : "La Diva s'en va au champ".

J'ai choisi le ton de l'humour pour exprimer ma joie de vivre à la campagne!

Vous savez l'importance aussi que je donne aux titres des oeuvres, j'aime les jeux de mots!

J'ai hésité entre "La Diva s'amuse au chant" ou "la Muse s'en va aux champs"...

Et vous, qu'en pensez-vous???

Dans un peu plus de un mois je serai installée à Plouégat-Guerrand, petite commune rurale du Finistère à deux pas des Côtes d'Armor.

Un endroit idéal pour être proche de la nature à quelques kilomètres des plages de Locquirec et Plestin-les-Grèves... Peindre sur le motif sera à nouveau d'actualité!

Belle symbolique que celle de " L'arbre aux oiseaux" pour illustrer cela !

Pour l'heure, entre deux cartons, je m'occupe également des expositions de cet été 2018.

Pour rappel: du 14 au 27 juillet à la galerie associative L'Ere du Large en Locquirec puis du 8 au 21 août salle des Congrès à Trégastel.

Je vous rappelle aussi l'exposition qui a débuté mardi 3 avril à la Maison d'accueil de l'Ile Blanche en Locquirec.

Une dizaine d'oeuvres sont toujours visibles au restaurant gastronomique "Le Viaduc" à Morlaix jusqu'en juin.

Huile 55x46 cm 2018

Voici une toile qui m'a donné bien du souci.
Eh oui, parfois l'imaginaire et la réalité s'affrontent: un conflit survient qui peut modifier l'intention de départ...
L'idée première de ce sujet était l'ombre portée sur le mur, toute ronde, c'était d'ailleurs une observation chez moi puisque cette statuette était à l'atelier. 
La silhouette fine et élancée de notre statue contrastait avec la rondeur de l'ombre. Mais quelque chose ne me satisfaisait pas... J'ai donc amorcé une réflexion au sujet de ma façon peut académique de peindre. Effectivement, je suis autodidacte et je l'assume. Je ne fis jamais mes études aux Beaux-Arts à Brest car ma famille était trop modeste. Donc, j'ai travaillé surtout toute seule. Bien sûr, j'ai pris quelques cours de dessins et travaillé en atelier... Mais comme je suis un électron libre...
Alors voilà, cette toile que j'ai d'abord appelée "Jeu d'ombre" s'appelle en plus "Réflexions académiques"! CQFD!
©Steva Adagp paris

Bientôt un nouvel environnement... Moi qui rêvais de me rapprocher de la nature, c'est pour bientôt!

Il m'a ouvert la porte de son coeur, bientôt je viens le rejoindre... 

Mon atelier sera en sa demeure, modeste certes pour l'instant, il sera bientôt ouvert sur rendez-vous.

Nous attendrons cependant la rentrée de septembre afin de peaufiner le projet. Chaque chose en son temps!

C'est dans cette campagne inspirante de Plouégat-Guerrand à 7km des plages de Locquirec (29)  et de Plestin-les-Grèves (22) que je serai bientôt installée.

Vive la peinture sur le motif!

Vous rappelez-vous la roulotte? Eh bien elle est blottie quelque part tout près ... Mais chut! C'est un secret!

C'est ce titre que j'ai choisi pour mes expositions estivales.

Du 14 au 27 juillet à L'Ere du Large à locquirec

Du 8 au 21 août à trégastel, salle des Congrès

PARADOXE, quelques explications..

Deux définitions essentielles :

• Opinion contraire aux vues communément admises

• Être, chose ou fait qui paraissent défier la logique parce qu'ils présentent des aspects contradictoires : Cette victoire du plus faible, c'est un paradoxe. (définition Larousse)

Pourquoi le choix de ce titre pour une exposition ?

• Je suis partie du contat suivant : il m'est impossible de  suivre   un même « style » et pourtant, mon travail suit constamment les mêmes thèmes : musique, architectures improbables, peintures hypnotiques/abstraction, nature, animaux, paysages, palettes dans tous ces états, le thème de la paix..

• Je revendique ma duplicité. Du reste je pense qu'elle est commune à chacun d'entre nous, qu'on l'admette ou pas.

• Pour moi, la technique est au service de l'expression.

Que faut-il entendre par technique ? (la forme)

La technique pour un artiste peintre/plasticien fait référence au médium utilisé : huile, acrylique, pastel, gouache, aquarelle etc...

En soit, il peut être utilisé « pur », c'est d'ailleurs la manière classique de travailler pour un peintre figuratif ou non.

Je ne me contente pas d'une technique unique. Bien sûr, il m'arrive de peindre à l'acrylique ou à l'huile. Mais de plus en plus, je cherche des solutions plastiques à l'expression.

Donc, je vais utiliser les collages, l'écriture, les marqueurs, des paillettes et même des palettes que je détourne.

En quoi réside donc le paradoxe ?

J'ai parlé plus haut de la duplicité de l'être humain. Les taoïstes, par exemple, ont démontré l'aspect binaire de nos êtres, de nos personnalités. Le blanc/le noir, le bien/le mal, bref, toutes les oppositions.

Dans mon œuvre je mets en avant cet état. Concernant la forme, parfois je m'exprime d'une manière classique, puis d'autres fois j'ai envie de casser les codes et je recherche une expression nouvelle, inédite, libre toujours.

Je suis un être profondément inquiet et pourtant je peins le plus souvent des sujets gais, joyeux, légers. C'est là sans doute que réside le plus grand paradoxe.

Je suis une personne lucide, profondément humaine (j'essaie!) . Ce monde facinant où nous vivons me désespère souvent. Les injustices , les guerres, la misère, me révoltent. Je me sens impuissante. C'est pour cela sans doute que je peins. L'acte de peindre est pour moi emblématique d'une révolte. Mes armes ? Mes pinceaux, mes couleurs et tout ce que « je dis «  quand je peins.

Mes œuvres, en général, cachent quelque chose de plus profond qu'il ne semble.

C'est à vous, spectateur, de « creuser » de rentrer ou pas dans mon monde poétique, énigmatique, coloré... Ce monde est souvent lié à une expression en lien avec l'enfance.

L'adulte que je suis n'a jamais oublié l'enfant qu'il fut...

Cette oeuvre féérique que j'ai appelée "La maison de la magicienne" a été réalisée à l'acrylique.

J'y ai caché quelques collages. Des effets pailletés lui confère ce côté "magique" que j'ai mis en avant. 

Vous pouvez découvrir cette toile-parmi 28 autres- jusqu'au 2 avril à La maison de retraite Notre Dame à Plestin-les-Grèves (verrière et cafétaria)

(photo Ouest-France, expo de Plestin en cours jusqu'au 2 avril)

Heureuse de vous retrouver après ces quelques jours de silence!

Voici donc quelques nouvelles.

Mon appartement- atelier de Morlaix sera bientôt vendu.

Je dois donc retrouver un nouvel espace de vie et de création qui me corresponde.

L'affaire n'est pas simple quand les moyens financiers sont réduits mais bon....

Je vous tiendrai régulièrement au courant de l'avancée de ce grand projet!

J'ai passé aussi une semaine d'immersion totale qui concerne le stage Bafa (brevet d'animation première partie).

Ce fut une belle aventure humaine et terriblement épuisante, en bord de mer, à Primel Trégastel.

J'ai retrouvé l'élan de la jeunesse! Moyenne d'âge 18 ans,  un peu décalée parfois , je fus la "maman" du groupe!

J'ai pu me mettre en situation d'animatrice d'atelier arts plastiques, ne perdant pas de vue mon objectif.

Ce fut des moments de plaisir partagés!

En parallèle de tous ces évènments divers et variés, mon expo de Plestin-les-Grèves se poursuit.

Je serai présente samedi 10 mars pour échanger avec vous de 14 à 17h.